Eponges !
- Détails
- Version n° 2 du 05-11-2025
Les éponges sont une belle illustration de la manière de faire de la nature : les spécialistes les ont d'abord classées comme végétal puis comme animal.
Expliquons.
Elles ne présentent pas la caractéristique première d'un animal, à savoir la sensibilité, car leur système nerveux est plus qu'embryonnaire. Mais d'autre part, leur cellule sont caractéristiques des animaux et non des végétaux.
Il s'agit donc d'un organisme intermédiaire entre ces deux catégories. Cela me paraît un exemple typique de la façon dont l'évolution se produit sur notre Terre sous l'effet des forces qui la modifie et la font progresser : une avancée à tâtons qui débouche le plus souvent sur une structure éphémère et parfois une stable qui va se multiplier, perdurer et évoluer.
Epopée de la vie
- Détails
- Version n° 10 du 04-07-2025

L'épopée de la Vie
Comment la vie a-t-elle pu émerger alors que la matière est inerte ? Selon quel processus s'est-elle développée jusqu'à envahir toute la Terre ? Quelle histoire fait passer des premières cellules à la flore et la faune actuelle, y compris l'homme ?
Un diaporama tente d'expliquer comment les règles de la physique et de la chimie telles qu'exprimées par la mécanique quantique et la relativité générale permettent de comprendre (un peu !) comment la vie s'est progressivement développée jusqu'à ce jour et comment ces mêmes théories prévoient sa disparition sur Terre.
Par contre, les lois de la physique ne permettent pas de comprendre pourquoi la vie apparait puis s'enrichit de propriétés nouvelles (sensibilité, émotions, sentiments, conscience) même si des transformations physiques accompagnent leurs manifestations.

Pour télécharger le diaporama : Cliquez
Les stades vitaux
- Détails
- Version n° 4 du 10-10-2025
La vie s'exprime à différents stades.
La matière, dans l'état actuel de la science, s'organise selon les lois de la physico-chimie (les 4 forces fondamentales) qui agissent selon deux axes : d'une part avancer vers une plus grande stabilité de l'ensemble (un terrain est plus stable après qu'avant un effondrement) et d'autre part une tendance à agglomérer des particules entre elles pour former des ensembles plus vastes et plus complexes, mais susceptibles de plus d'instabilité.
A partir d'un certain degré de complexité, on constate l'apparition de la vie et on l'attribue à l'effet d'une âme … qui peut être classifiée en végétale puis animale puis spirituelle, mais les frontières sont floues.
Au niveau cellulaire, on peut obtenir la reproduction de cellules en les plaçant dans un milieu nutritif adéquat.
Au niveau organe, les transplantations montrent qu'il peut continuer de remplir sa fonction vitale indépendamment de l'individu qui l'accueille. Pour un cœur prélevé sur un accidenté pour une greffe, entre la mort de son propriétaire et le moment où il est remis en route dans la poitrine du receveur, il est inerte (mort ?), mais il a gardé, au moins momentanément, sa capacité vitale et attend d'être stimulé pour redémarrer : à quel moment meurt-il vraiment ? En fait, je pense que le cœur n'est pas vivant, mais ses cellules oui.
Au niveau de l'animal, la vie biologique se déroule sans auto-analyse. Pour l'homme, une différence avec l'animal, c'est la conscience réfléchie.
Faut-il considérer qu'il n'est plus vivant hors conscience ? Je ne sais répondre … mais son corps lui peut continuer de vivre !
La dégénérescence a une similitude avec le fœtus : dans un cas, la conscience semble avoir disparu, dans l'autre, elle ne paraît pas avoir encore émergé.
Un douloureux cas de … conscience aussi bien pour l'acharnement thérapeutique que pour l'avortement !
Contrairement à ce que j'ai pu lire, je ne pense pas que "l'âme organise la matière".
En outre, ne faut-il pas alors considérer que les bactéries et autres cellules isolées ont une âme végétale ? Et lorsqu'un organe est en attente d'être greffé : est-il vivant avec une âme ? Non, pas l'organe : ce sont ses cellules qui elles sont vivantes.
En résumé : la vie anime la matière depuis la cellule jusqu'au sapiens et de l'immatériel depuis la sentience jusqu'à la pensience. La question de l'origine ou la cause de ce processus reste posée …
Symbiose divine
- Détails
- Version n° 10 du 03-07-2025
Un lichen est un organisme vivant qui il est le résultat de la présence simultanée d'un champignon et d'une algue ou d'une bactérie qui sont en symbiose. Ces deux espèces différentes suscitent l'émergence d'une troisième
L'ADN du lichen est issu de ceux de ses "parents". Pour permettre son développement, le champignon apporte au lichen de l'eau et des sels cependant que l'algue ou la bactérie fournissent du sucre.
Les deux êtres vivants, tout en restant distincts et eux-mêmes, génèrent un organisme qui a ses propres caractéristiques et peut se développer puis se désagréger.
C'est, pour moi, une image de la Trinité (avec trois interlocuteurs) : le Père, le Fils et le Paraclet sont des personnes distinctes qui restent parfaitement elles-mêmes (Dieu) tout en échangeant l'Amour qui les unit. Leur comportement en symbiose — elles sont mutuellement indispensables, chacune d'elles aux deux autres — fait apparaître la Trinité.
La Trinité est alors l'ensemble des trois Personnes divines, mais quelle est, au juste, sa nature expliquant son T majuscule … je ne sais répondre ? Dieu ?
En quelque sorte, l'amour partagé entre les personnes de la Trinité est analogue avec l'ADN issu de ses "parents".
Simple analogie.
Don de la vie
- Détails
- Version n° 4 du 16-08-2025
La vie donnée, croyons-nous, par le Paraclet s'exprime à trois niveaux, selon deux formes.
- La mise en route des processus biologiques qui concernent l'animation de la matière dont est constitué le corps.
C'est le rôle de l'âme végétale. - La capacité de générer des sensations, voire des pensées immatérielles, même si elles sont accompagnées, et pour certaines générées, par des phénomènes électriques entre neurones.
- Cela se produit à deux niveaux, avec, pour l'animal, l'aptitude à raisonner sans s'interroger sur les finalités.
- Pour l'homme, celle de conduire une pensée réflexive le conduisant à se poser des questions existentielles.
A la mort biologique, on constate que les processus bios s'arrêtent.
- L'âme végétale ne parait pas y survivre.
- Pour l'âme animale, on peut s'interroger sur le devenir de l'amour dont nombre des animaux les plus évolués font preuve.
- Pour l'âme spirituelle, on peut l'espérer.