Le processus vital partant de la matière inerte vers la vie humaine a présenté une étonnante faculté de redémarrer avec une vigueur renouvelée chaque fois qu'un cataclysme a fait disparaître une large proportion des espèces vivantes d'alors. Cette irrésistible pulsion de vie élabore, au fil de milliards d'années, des ensembles de plus-en-plus complexes qui s'accompagnent de propriétés de plus-en-plus sophistiquées et inattendues, je lui ai donné le nom de "vitaforce" (elle est assimilable à la "force vitale" de Bergson).
En fait, l'évolution de la vie permet de distinguer plusieurs niveaux à cette vitaforce :
La première est purement matérielle, par application des lois de la physico-chimie, attirent et lient les corpuscules entre elles, conduit à élaborer des agglomérats de plus en plus importants. Le démarrage du Big bang et son évolution présentent une sorte de proto-vie qui est provoquée par ce que je dénomme vitamat.
Lorsque l'on arrive au stade des molécules qui peuvent se refermer sur elles-mêmes en créant un espace clos par une membrane, couplées avec celles qui sont capables de se dédoubler en générant un clone, on constate l'apparition de la vie (insufflation de l'anima). Elle se répand en formant la biosphère.
Cette aptitude à élaborer des structures autonomes dotées de métabolismes de plus-en-plus sophistiqués, étudiés par la biologie, traduit un élan fondamental que j'attribue à une force baptisée "vitabio" source de la biosphère. C'est elle qui relance sans cesse le grouillement de la vie malgré tout ses aléas.
Elle se caractérise par sa capacité à maintenir son architecture en puisant matière et énergie dans son environnement pour renouveler ses composants et générer un semblable. Ces structures arrivent à perdurer individuellement un temps, mais finissent par s'effondrer : leur mort. Par contre, l'espèce continue de vivre plus longtemps.
La deuxième force, qui se superpose à la précédente, est de nature difficile à définir, sauf à dire qu'elle est de plus en plus mentale. Il s'agit de l'apparition, essentiellement dans le monde animal, de propriétés pour lesquels la biologie, exploitant les lois de la physique, peut identifier des mécanismes conjoints (électriques dans les neurones ou physiologiques comme rougeur, voire accélération du rythme cardiaque), mais ne sait expliquer certains des phénomènes qui les accompagnent.
Il s'agit du surgissement, au fil de l'évolution, de phénomènes immatériels comme la sensibilité, puis des émotions suivies des sentiments, enfin d'une conscience qui permet d'analyser une situation et de s'y adapter au mieux volontairement. Cette gradation vers plus de personnification de l'individu relève d'une tendance que je dénomme "vitaperso" générant la noosphère : elle ne semble pas relever de la seule matière, mais il y a simultanéité.
Dans une première phase (sensation et émotion), il s'agit de phénomènes issus de l'organisme lui-même dans un mouvement réflexe. Pour une seconde (sentiments, conscience) un tiers est concerné et la pensée est impliquée.
Les animaux, soumis à la vitaperso, sont sujets à la peur, qui peut entrainer l'angoisse face à une pensée.
La troisième est le fruit du surgissement de la conscience réflexive chez l'homme et de l'apparition du libre arbitre. Elle lui permet son autoanalyse et des interrogations qui débordent de son environnement immédiat non seulement aux dimensions de l'Univers dans le temps et l'espace, mais aussi dans un au-delà dont l'existence est aussi indémontrable qu'irréfutable. Une "vitaspir" serait le moteur correspondant à cette évolution d'ordre spirituel.
Autrement dit, j'ai l'impression que les réactions réflexes (vitabio) doivent pouvoir s'expliquer par la mise en œuvre des règles du modèle standard (réarrangements moléculaires générant une architecture nouvelle de complexité ou de stabilité augmentée par apport d'énergie et/ou d'atomes puisés dans l'environnement).
Par contre, je ne perçois aucun lien explicatif entre ces théories fondamentales et les phénomènes vitaperso qui ne sont pas uniquement de nature matérielle. Il est vrai que l'énergie noire ou la matière noire ou l'antimatière ne sont pas moins mystérieuses …
La vitaspir relève, elle, du domaine de la philosophie, voire de la théologie … donc des affirmations hypothétiques. Le libre arbitre est une faculté qui permet à l'homme, – et à lui seul, semble-t-il – de forcer, sous l'effet de sa vitaspir, l'évolution du présent dans un sens, une orientation qui n'est pas celle qui résulterait de la seule tendance "naturelle" : cela correspond à une organisation moléculaire possible, mais n'est pas celle statistiquement la plus probable. La vitaspir est alors capable d'orienter la transformation physique qui est simultanée au changement du présent : une sorte de petit miracle inexplicable par la science (les "grands" miracles pourraient-ils être le résultat d'une vitaspir particulièrement puissante ?).
L'évolution de l'univers a conduit du Big Bang à l'hominisation, la vitaspir conduira-t-elle à l'humanisation de l'humanité vers l'amorisation sous l'effet d'une "vitamour" ? Mènera-t-elle au point Omega de Teilhard de Chardin ? La plus grande complexité fruit de l'intelligence collective, de la mondialisation ou d'une évolution du sapiens vers une nouvelle espèce sera-t-elle le déclencheur d'un nouveau changement majeur ?
En amont de ces forces concernant la vie, on peut identifier un phénomène préparatoire : lors du Big Bang, est apparue une énergie pouvant se transformer en matière sous l'action des quatre forces initiales dont l'effet global est bien une force, mais pas vitale.
Vie
Détails
Version n° 10 du 05-10-2024
Autonomie
La matière, dans l'état actuel de la science, s'organise selon les lois de la physico-chimie (les 4 forces fondamentales et les cinq particules stables) qui agissent selon deux axes : d'une part avancer vers une plus grande stabilité de l'ensemble (un terrain est plus stable après qu'avant un effondrement) et d'autre part une tendance à agglomérer des particules entre elles pour former des ensembles plus vastes et plus complexes, mais susceptibles de plus d'instabilité : atomes puis molécules simples enfin macromolécules qui continueront l'évolution en s'assemblant entre elles.
La manière dont on définit la vie influe sur celle dont on l'analyse. Elle peut être caractérisée par la faculté d'une structure :
à perdurer un temps en renouvelant sa matière et en consommant de l'énergie
à générer son semblable par duplication,
avant de se désagréger, conduisant à sa mort.
Elle est liée à des associations très sophistiquées de matière qui sont des châteaux de cartes défiants momentanément la loi de l'entropie.
Complexité
Au fil de l'évolution de l'univers, les organismes ont présenté un degré de complexité croissant :
Les premières cellules autonomes puis, par association, les végétaux obéissent uniquement aux lois de la physico-chimie
Avec l'apparition d'un système nerveux, la sensibilité a surgi, provoquant une réaction autonome de l'organisme lorsqu'il est excité : le monde animal est là avec la sentience. Il a, lui aussi ensuite, connu une évolution de complexité croissante avec les étapes : mobilité, sensation, émotion, sentiment, compréhension, conscience réflexive, voire spiritualité (fruit d'une intrication neuronale croissante). Elle a conduit à l'hominisation avec en pointe de complexité actuelle le sapiens. Tous ces phénomènes sont accompagnés de réactions physico-chimiques, mais elles ne peuvent les prédire ou les expliquer : c'est une vie "animée" par une âme à laquelle je réserve la capacité de générer ces phénomènes imprévus.
Pour atteindre un nouveau degré supérieur de conscience et de complexité du sapiens, il suffit de passer du stade de l'individu à celui de la société et, avec la mondialisation, de l'humanité, mais … avec la tension, fruit de la liberté, entre le respect des individualités et la recherche du bien commun. L'intelligence collective, qui peut, pour les projets majeurs (conquête de l'espace, recherche des particules élémentaires, grands travaux, … ) mobiliser des milliers de cerveaux interconnectés pendant des décennies, est indispensable à l'édification des ensembles les plus complexes.
Cette montée de la complexité s'accompagne d'une croissance de la liberté.
Il me semble que le nouveau-né découvre lui aussi progressivement ces stades qui le font passer des émotions (dès le stade de sa gestation) à la conscience (l'âge de raison).
Vitaforces
Le processus vital partant de la matière inerte vers la vie humaine présente une étonnante faculté de redémarrer avec une vigueur renouvelée chaque fois qu'un cataclysme a fait disparaître une large proportion des espèces vivantes alors présentes sur Terre … ce qui suscite des questions sur ce qu'est la mort. Cette irrésistible pulsion de vie élabore, au fil de milliards d'années, des ensembles de plus-en-plus complexes qui s'accompagnent de propriétés de plus-en-plus sophistiquées et inattendues, je lui ai donné le nom de "vitaforce" (elle est assimilable à la "force vitale" de Bergson). En fait, cette évolution de la vie permet de distinguer plusieurs facettes à cette vitaforce :
La première est purement matérielle qui, par application des lois de la physico-chimie qui attirent les particules entre elles, conduit à élaborer des agglomérats de plus en plus importants. Cette aptitude à élaborer des structures autonomes dotées de métabolismes de plus-en-plus sophistiqués, étudiés par la biologie, traduit un élan fondamental que j'attribue à une force baptisée "vitabio" source de la biosphère. C'est elle qui relance sans cesse le grouillement de la vie malgré tout ses aléas. Lorsque l'on arrive au stade des molécules qui peuvent se refermer sur elles-mêmes en créant un espace clos par une membrane, couplées avec celles qui sont capables de se dédoubler en générant un clone, on constate l'apparition de la vie (insufflation de l'anima) qui se répand en formant la biosphère. Elle se caractérise par sa capacité à maintenir son architecture en puisant matière et énergie dans son environnement pour renouveler ses composants et générer un semblable. Ces structures arrivent à perdurer individuellement un temps, mais finissent par s'effondrer : leur mort. Par contre, l'espèce continue de vivre.
La deuxième force, qui se superpose à la précédente, est de nature difficile à définir, sauf à dire qu'elle est de plus en plus mentale. Il s'agit de l'apparition, dans le monde animal, de propriétés pour lesquels la biologie, exploitant les lois de la physique, peut identifier des mécanismes conjoints (électriques dans les neurones ou physiologiques comme rougeur, voire accélération du rythme cardiaque), mais ne sait expliquer certains des phénomènes qui les accompagnent. Il s'agit du surgissement, au fil de l'évolution, de phénomènes immatériels comme la sensibilité, puis des émotions suivies des sentiments, enfin d'une conscience qui permet d'analyser une situation et de s'y adapter au mieux volontairement. Cette gradation vers plus de personnification de l'individu relève d'une tendance que je dénomme "vitaperso" générant la noosphère : elle ne semble pas relever de la seule matière, mais il y a simultanéité de phénomènes physico-chimiques …
La troisième, "vitaspir", est le fruit du surgissement de la conscience réflexive chez l'homme et de l'apparition du libre arbitre : l'effet de l'esprit. Elle lui permet son auto-analyse et des interrogations qui débordent de son environnement immédiat non seulement aux dimensions de l'Univers dans le temps et l'espace, mais aussi dans un au-delà dont l'existence est aussi indémontrable qu'irréfutable. Les animaux soumis à la vitaperso sont sujets à la peur, la vitaspir peut entrainer l'angoisse face à une pensée innovante. La vitaspir serait donc le moteur correspondant à cette évolution d'ordre spirituel.
Autrement dit, j'ai l'impression que les réactions réflexes (vitabio) doivent pouvoir s'expliquer par la mise en œuvre des règles du modèle standard (réarrangements moléculaires générant une architecture nouvelle de complexité ou de stabilité augmentée par apport d'énergie et/ou de matière puisés dans l'environnement).
Par contre, je ne perçois aucun lien explicatif entre cette théorie fondamentale et les phénomènes vitaperso qui ne sont pas uniquement de nature matérielle. Il est vrai que l'énergie noire ou la matière noire ou l'antimatière ne sont pas moins mystérieux …
La vitaspir relève, elle, du domaine de la philosophie, voire de la théologie, donc des affirmations hypothétiques. Le libre arbitre est une faculté qui permet à l'homme, – et à lui seul, semble-t-il – de forcer, sous l'effet de sa vitaspir, l'évolution du présent dans un sens, une orientation qui n'est pas celle qui résulterait de la seule tendance "naturelle" : cela correspond à une organisation moléculaire possible, mais n'est pas celle statistiquement la plus probable. La vitaspir est alors capable d'orienter la transformation physique qui est simultanée au changement du présent : une sorte de petit miracle inexplicable par la science (les "grands" miracles pourraient-ils être le résultat d'une vitaspir particulièrement puissante ?).
L'évolution de l'univers a conduit du Big Bang à l'hominisation, la vitaspir conduira-t-elle à l'humanisation de l'humanité par l'amorisation sous l'effet d'une "vitamour" ? La plus grande complexité fruit de l'intelligence collective, de la mondialisation ou d'une évolution du sapiens vers une nouvelle espèce sera-t-elle le déclencheur d'un nouveau changement majeur ?
Mort
Si une espèce peut perdurer longtemps, un de ses organismes connait une durée limitée par la mort.
Le moment de sa survenue est parfois difficile à définir :
Au niveau élémentaire, on peut maintenir en vie et obtenir la reproduction de cellules en les plaçant dans un milieu nutritif adéquat.
Au niveau organe, les transplantations montrent qu'il peut continuer de remplir sa fonction vitale indépendamment de l'individu qui l'accueille. Pour un cœur prélevé sur un accidenté pour une greffe, entre la mort de son propriétaire et le moment où il est remis en route dans la poitrine du receveur, il est inerte (mort ?), mais il a gardé, au moins momentanément, sa capacité vitale et attend d'être stimulé pour redémarrer : à quel moment meurt-il vraiment ? A noter que selon la définition de la vie retenue plus haut, un organe isolé n'est pas vivant, car il ne se démultiplie pas de lui-même, mais alors, il ne peut mourrir … ce qui n'est pas le cas de ses cellules.
Au niveau du corps entier d'un animal, dont l'homme, il peut continuer de fonctionner physiquement (au besoin avec des apports externes) alors que toute "animation" a disparu. Il semble ne plus être vivant et n'obéir qu'aux lois de la nature.
Pour les végétaux, à quel moment un arbre meurt-il ?
La dégénérescence a une similitude avec le fœtus : dans un cas, la conscience semble avoir disparu, dans l'autre, elle ne paraît pas avoir encore émergé. Un difficile cas de conscience aussi bien pour l'acharnement thérapeutique que pour l'avortement !
Euthanasie … ceux qui s'y opposent le font au nom du respect de la vie, mais ils oublient de préciser "humaine" et encore, il n'y a pas si longtemps que la peine de mort ou la guerre juste étaient légales, sans compter que la mort des êtres plus primitifs ne pose pas de problème. Ce qui leur paraît sacrilège, c'est de séparer l'esprit de son âme (source de la vie) et de son corps-matière.
Terre immuable ?
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Version n° 5 du 20-10-2024
La Terre apparaissait immuable : elle était la même de la naissance à la mort d'un individu. Le comportement des hommes ne la transformait pas sensiblement. C'était à l'échelle de la durée d'une vie humaine,
Il n'en est plus de même depuis quelques décennies. Les perturbations apportées par les hommes sont d'une telle ampleur (anthropocène) qu'elles entrainent des réactions de notre Terre suffisamment forte pour être perceptibles en quelques dizaines d'années.
La Terre doit être considérée non plus comme une masse inerte de matière, mais comme une biosphère réactive dont nous faisons partie : les hommes sont un des acteurs de son système dont le comportement provoque des rétroactions des autres êtres vivants ou non. Il n'y a pas que l'évolution due à l'application des lois de la physique, il y a le poids du vivant qui cherche à s'adapter aux conditions locales et celui de la liberté de l'homme qui lui permet de modifier (en mieux ou en dégradation et volontairement ou non) son environnement. Il doit utiliser sa raison pour redresser ceux de ses comportements qui sont nocifs.
De l'hominidé au sapiens
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Version n° 2 du 20-03-2024
Aujourd'hui, il est clair que l'Homo sapiens se distingue nettement des autres êtres vivants pas ses capacités réflexives, sa maitrise du langage, son élaboration de concepts, sa liberté de conscience, …
Ce gap est-il apparu d'un coup avec un premier homme ou progressivement avec des êtres doués d'une conscience émergente et confuse qui meurent éventuellement sans descendance consciente, puis le processus reprend çà et là pour finir par se stabiliser petit à petit ? La science ne sait pas répondre.
Si l'on admet un moment précis pour l'apparition de l'homme, il faut alors accepter qu'il ne s'agit pas d'un premier homme, mais d'un premier couple. La nature ne semble pas procéder par des à-coups de discontinuité … qui semblent cependant indispensables.
Si on préfère une apparition progressive de la conscience, il est plausible de penser que de premiers êtres vivants (masculins ou féminins) doués d'une ébauche de conscience se sont accouplés avec leurs proches n'ayant pas atteint encore ce stade de développement donnant une progéniture de l'un ou l'autre type.
Mystère de l'évolution …
L'homme versus l'animal
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Version n° 10 du 04-01-2025
L'homme est un animal, mais qui n'est pas comme les autres … En quoi se différencie-t-il des plus évolués d'entre eux ? J'en perçois deux grandes raisons :
L'évolution de notre Terre se développe d'une manière inéluctable selon les lois identifiées de la physico-chimie. Le monde animal et les hommes les subissent en s'y conformant avec plus ou moins d'habileté, mais l'animal les reçoit sans chercher à en trouver les causes. L'animal, doué de sentiments et d'une certaine compréhension, n'agit que dans le sens de la résultante des pulsions provenant de ses diverses aptitudes. Il ne semble pas avoir le choix et il se détermine en fonction de son attirance la plus forte ou … répulsion la plus faible.
L'homme, lui, peut décider consciemment de choisir une alternative qui ne l'attire pas du tout et à laquelle il pourrait facilement échapper : c'est l'exercice de son libre arbitre … l'exercice de sa liberté. L'homme, lui, est capable d'utiliser ces mêmes lois aussi bien pour empêcher l'évolution spontanée de se dérouler normalement (concevoir des médicaments pour contrer la maladie ou installer des digues pour entraver les tempêtes, … ) que pour l'obliger à effectuer des assemblages originaux de matières (bâtir un immeuble ou assembler un ordinateur).
Le nombre d'individus d'une population animale est régulée d'une part par l'accès aux ressources extérieures nécessaires à la poursuite de la vie (nourriture) et par l'action des prédateurs de l'espèce en cause.
Par son intelligence, l'homme domine toutes les autres espèces vivantes. Il n'a pas d'adversaire à qui se mesurer d'égal à égal dans la durée … sinon lui-même. Il y a bien les catastrophes naturelles (tsunamis, pandémies, … ), mais elles sont ponctuelles, localisées et temporelles. Est-ce pour cela qu'il se bat au sein de son espèce avec autant de constance et de férocité … sans que cela affecte la croissance à long terme de ses effectifs ?
En effet, une population de 7 milliards d'être vivants, avec une moyenne de vie de 50 ans, entraine 350 000 morts naturels par jour. Les morts violentes n'en sont qu'une frange et ne peuvent influencer significativement l'évolution générale.
Il n'a pas de prédateur capable de le vaincre collectivement : sa population n'est limitable que par lui-même ce qui explique probablement pourquoi l'Homo sapiens s'est répandu aussi rapidement sur toute la surface de la terre en 200 000 ans seulement : tant qu'il y a espace et ressources, il se multiplie … il lui faut une autorégulation d'autant que sa sexualité et sa fécondité sont permanentes ! Les ressources limitées de notre Terre vont le contraindre à limiter son nombre : volontairement ou par pénurie vitale ?