Matérialisation
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- Version n° 1 du 10-10-2025
Au cours du temps, la matérialisation de l’énergie s’est produite selon la progression : quarks, atome, étoile, molécules, poussières, planètes. Détaillons l’enchainement logique de ces phénomènes hétéroclites.
Au démarrage du Big Bang, le plasma initial ne contient que des particules élémentaires autonomes (quark, électron, photon), puis, après refroidissement, des quarks vont s’assembler par trois pour former le noyau d’un atome qui, par captation d’un électron, devient de l’hydrogène.
Ce dernier, soumis à la gravitation, va s’agglutiner avec ses semblables pour former un pôle d’attraction de plus en plus puissant au fur et à mesure que sa taille globale augmente. La force de gravitation comprime de plus en plus cette masse en y engrangeant ainsi de l’énergie, ce qui s’exprime par la croissance de sa température.
Lorsque cette dernière atteint plusieurs dizaines de millions de degrés, un nouveau processus s’enclenche, la réaction nucléaire : les atomes d’hydrogène sont tellement comprimés qu’ils vont fusionner deux par deux pour former du deutérium dont la masse est inférieure à celles de ses deux géniteurs. Le caractère immuable de l’énergie impose qu’apparaisse alors une quantité équivalente, en particulier sous forme de photons qui rendent les étoiles brillantes.
D’autres atomes se forment par rapprochement et fusion entre les présents (ex : fusion d’un deutérium avec un hydrogène ou juxtaposition d’atomes pour former une molécule).
L’hydrogène va continuer d’être consommé jusqu’à épuisement du stock initial : l’étoile s’éteint alors faute de combustible.
La masse présente est alors soumise à la seule gravitation qui attire violemment les atomes en provoquant une énorme implosion, créant des collisions, avec fusion, entre les corpuscules présentes. Des éléments plus lourds sont ainsi formés que l’on trouve au sein de nuages de poussières qui sont les résidus de l’étoile.
Celles-ci, à nouveau sous l’action de la gravitation, vont se rassembler pour former, selon leur taille, une nouvelle étoile comme notre Soleil ou une planète comme notre Terre.
On a bien parcouru la séquence : quarks, atomes, étoiles, poussières, planètes dont le caractère commun est une matérialisation croissante.
Cette évolution de phase en phase se fait sous la pulsion de la vitaforce dénommée vitamat qui déclenche le Big Bang, puis poursuit le développement de la matérialisation de l'énergie initiale.
Le vide …
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- Version n° 6 du 12-09-2025
Notre Univers est un énorme espace plein … de vide que ce soit au plan macro ou micro !
Au niveau des atomes, j’ai souvenir d’avoir lu que si on grossissait un noyau à la taille d’une orange, l’électron serait une tête d’épingle évoluant à une distance de deux mètres. Entre les deux : du vide.
Pour en prendre conscience d’une autre manière, considérons le firmament, une nuit de ciel étoilé : les espaces contenant de la matière sont concentrés dans les étoiles et galaxies qui brillent. Tout ce qui est noir est vide, c'est-à-dire la quasi-totalité.
En outre, sous l’effet de la mystérieuse énergie noire, l’Univers se dilate en augmentant de volume. Des galaxies s’éloigneraient ainsi l’une de l’autre à une vitesse de l’ordre de 70 km par seconde.
Dans la mesure où le vide n’est rien, on ne peut pas lui mettre de limite et c’est pourquoi, lorsque toutes les étoiles seront éteintes et si on ne connaît pas alors le Big Crunch, la matière, surtout sous forme de trou noir, se dispersera sans fin.
L'espace est défini par ses trois dimensions, mais son contenu est immatériel (hors la très ponctuelle énergie initiale) et nul donc incréé et illimitable.
Le vide est à la fois être et non-être :
- Etre car on peut le définir comme le milieu dans lequel on trouve les corpuscules.
- Non-être puisqu'il n'est rien.
Faut-il alors imaginer que la création concernant l'espace est sa dimension tridimentionnelle ? Créer un volume qui n'existe pas … hors de ce qui est matérialisé.
Cette contradiction est probablement une raison pour laquelle il a été proposé que le vide soit rempli d'un "éther", mais cette hypothèse n'a plus de succès.
Méta-liberté des particules
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- Version n° 2 du 01-10-2024
Je me suis beaucoup interrogé sur la manière dont pouvait coexister le libre arbitre avec les lois de la physique (mécanique quantique et relativité générale) qui pilotent, conditionnent strictement l'évolution de ce qui est matière.
La mécanique quantique a découvert que lorsqu'une particule, sous l'influence d'une variation de son environnement, va passer d'un état A au suivant, elle se trouve face à une série (infinie) de point de chute possible sans que la science sache selon quelle règle elle atterrira sur une position plutôt qu'une autre. La particule semble se voir proposer une sorte de méta-liberté.
C'est là où je me dis que l'on pourrait imaginer que le libre arbitre, la volonté puisse être la force qui pousse la particule vers celle des positions possibles qui contribue au résultat désiré : la méta-liberté de la particule crée l'espace nécessaire à l'expression de la liberté par la force de l'esprit !
Cela permet même de penser que Jésus soit capable de forcer les particules à s'assembler pour réaliser la multiplication des pains et autres qui paraissent incompatibles avec la science.
Ne peut-on aussi associer cette méta-liberté à certains phénomènes chaotiques ?
Pas ceux qui, comme l'équation logistique ou l'automate circulaire ou le flocon de neige fractal, sont totalement prédéterminés et que l'on sait expliquer, mais imprévisibles.
Il y a ceux que l'on ne sait prédire l'évolution comme un ballon dans les remous d'une rivière : y a-t-il, là aussi, une méta-liberté matérielle ?
Evolution de notre Univers
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- Version n° 10 du 07-10-2025
Lors du Big Bang sont apparus (créés ?) des phénomènes illustrant l'évolution future de notre Univers. Elle est pilotée par des forces rassemblées sous le nom de vitaforces.
Cette évolution a été scandée en quatre grandes étapes. A chaque phase, des nouvelles propriétés sont apparues qui ont évolué selon un axe particulier à chacune sous l'action d'une énergie spécifique.
- A l'origine, notre Univers est essentiellement constitué d'une énergie qui présente des formes multiples et l’étonnante propriété de pouvoir se transformer en matière et lumière.
Simultanément, apparaissent le temps qui, dans la durée, va permettre une lente évolution et l’espace en trois dimensions.
Pour unir les corpuscules qui se forment, quatre forces de bases sont mises en place.
Ces forces ont pour effet d'attirer entre elles ces particules (gravitation) et de les lier (les trois autres) pour former des ensembles plus en plus vastes et diversifiés.
Cette croissance de la taille se constate aussi bien au niveau des particules (quarks, atomes, molécules, protéines, … ) que de leurs assemblages (nuages d'hydrogène, étoiles, galaxies, planètes, corps du sapiens, … ).
La diversité est illustrée par son summum actuel : la gestation d'un enfant.
Au passage, la matérialisation en arrive à réaliser une coque contenant toutes les molécules nécessaires à la réalisation d'une cellule. La transformation de l'énergie en matière stabilisée va poursuivre jusqu'à la constitution de notre Univers matériel (principalement minéral) actuel.
- Au bout d'une dizaine de milliards d'années, apparaissent simultanément une âme (dite végétale ou première) et la vie qui anime la matière, contenue dans la coque ci-dessus, en formant une cellule solitaire. La vie a transformé une micelle en une cellule vivante.
Sa vitalité s'exprimera par deux propriétés nouvelles sous la forme de son métabolisme (qui assure sa survie momentanée) et de sa mitose (grâce à la duplication de l'ARN puis de l'ADN) pour la pérennisation de l'espèce.
Sous l'action de la vitabio, cette cellule continuera de se complexifier, pendant un milliard d'années, sous l'action des forces de la physico-chimie, puis sera conduite à fusionner avec une autre pour former une cellule d'un nouveau genre (eucaryote).
Au bout d'un nouveau milliard d'années, la vitabio poussera les cellules à se juxtaposer à d'autres en se diversifiant pour former des organismes de plus en plus conséquents : les végétaux qui sont apparus dans l'eau avant de migrer sur la terre ferme. Le vivant sur notre Terre en est l'aboutissement et le cerveau humain en est le summum de complexité avec ses presque cent milliards de neurones qui s'interconnectent.
In fine, c'est toute la végétation qui est l'aboutissement de cette évolution.
L'ADN pilote bien la réalisation d'une plante bien déterminée, mais la vie s'exprime uniquement au niveau de ses cellules, ce qui explique que l'on ne puisse déterminer un moment de la mort d'un tel organisme.
Il est à noter que chacune de ces phases évolue vers une structure de complexité croissante. -
A un moment mal connu de cette évolution, il y a ± 500 millions d'années, la vie est toujours présente au niveau de la cellule, mais apparaît aussi à celui de l'organisme lui-même : l'âme s'élargit et prend alors le nom d'animal ou seconde, présentant une nouvelle propriété, de nature immatérielle, qui permet une perception de l'environnement.
Sous l'effet de la vitapro, cette perception va s'améliorer selon un axe de compréhension croissante de son organisation et de son fonctionnement. En passant de la mobilité à la sensation avant les émotions, puis les sentiments, enfin la conscience, c'est tout le monde animal qui surgit dans cette période. -
Il se déploiera jusqu'au sapiens qui se verra doté d'un esprit possédant des propriétés supplémentaires lui apportant la réflexion et le libre arbitre qui permettront, sous la pulsion de la vitaspir, de :
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la réflexion lui permet d'identifier les causes et les effets des phénomènes de son environnement en lui en donnant une compréhension. Ce pouvoir peut s'appliquer à lui-même par l'introspection.
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la perception de l'autre génère l'envie de communiquer qui fera surgir le langage puis l'écriture
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le libre arbitre, lui, permet d'accéder au surnaturel en distinguant le bien et le mal et de s'interroger sur l'existence d'un monde surnaturel ne générant pas de phénomènes dans notre univers. Ceci débouche sur les indécidables que sont la cause première ou la fin-dernière dont les réponses plausibles, mais indémontrables et irréfutables, sont du domaine de la foi,
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Chacune de ces phases continue son évolution aujourd'hui avec chacune un champ d'action particulier selon la séquence : matérialisation, vitalisation, perception et humanisation.
La question de l'origine ou la cause de ce processus reste posée, qu'ils soient présents dès l'apparition du big-bang ou révélé au fil du temps reste totalement inconnu, même si la raison peut formuler des hypothèses plausibles.
Toute cette évolution a conduit à l'hominisation. Sous l'action de la vitaspir, le sapiens va maintenant laborieusement travailler à son humanisation et, pourquoi pas, vers l'amorisation qui agit comme un pôle d'attraction et dont on peut penser (sans certitude ! ) qu'elle débouche sur la symbiose avec la Trinité.
Evolution de l'Univers
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- Version n° 5 du 07-10-2025
L'univers nous paraît à peu près stable, mais c'est parce que la durée d'une vie humaine ne nous permet de constater que des bouleversements très superficiels et non la gigantesque évolution qui demande des milliards d'années pour passer du bouillon originel du Big Bang à l'apparition de la matière, son rassemblement en étoiles, leurs explosions en poussières générant des planètes comme notre Terre dont les caractéristiques permettent l'improbable émergence de la vie avant que tout s'éteigne faute de combustible …
Toute l'évolution depuis le Big Bang jusqu'à aujourd'hui s'explique par l'apparition d'une boule d'énergie transformable en matière. Quatre forces incitent cinq particules stables à s'agglomérer en ensembles cohérents de plus en plus vastes.
Au cours de la construction de ces échafaudages de molécules, l'inattendu n'est pas qu'ils se forment (les lois de la physique l'explique), mais qu'il en surgisse progressivement et peut-être par à-coups, des propriétés nouvelles et imprévisibles qui deviennent pérennes : sensibilité, émotions, sentiments, compréhension, spiritualité avec ses composantes (liberté, concepts, anticipation, … ).
Ces facultés sont, au moins ici-bas, indissociables de la matière architecturée qui les laisse émerger. Elles ne relèvent pas des descriptions actuelles de la physique (particules ou onde) : elles sont d'une autre nature. On leur affuble souvent du nom d'énergie (vitale, … ) ou d'onde (positives, … ), mais n'est-ce pas un nouveau mot qu'il faut créer pour représenter ces réalités virtuelles qui sont d'un autre ordre ? Elles sont toutes apparues petit-à-petit au fur et à mesure de l'épanouissement de la vie. Il faut combiner ces deux mots d'où les vitaforces : vitaperso incluant la conscience, vitaspir générant la spiritualité dont seul l'homme semble munie …
La "vitamour" se développera-t-elle avec l'intelligence collective s'exprimant par une mondialisation d'union (amorisation) ou d'une nouvelle espèce d'homos ?
La question de l'origine ou de la cause du Big Bang reste entière … de même que celle de l'issue de cette épopée.
L'évolution est aussi un phénomène que l'on peut constater en soi : au fil des années, nous changeons physiquement et en permanence, la matière dont nous sommes pétris se renouvelle. L'univers est aussi en évolution continue en recherche d'un meilleur équilibre qui, lorsqu'il est atteint, signifie l'immobilité et l'absence de vie. Cette évolution permanente est un effet de l'énergie dégagé par les étoiles.
La question de l'origine ou la cause de ce processus reste posée …