Jésus
Jésus et Eucharistie
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- Version n° 9 du 01-10-2024
Le dogme proclame que l'hostie et le vin consacrés sont vraiment le corps et le sang du Christ.
Le vin devenu sang est, j'imagine, à prendre dans le sens d'alors comme l'expression de la vie qui envahira la personne qui boira.
L'hostie devenue son corps : duquel, s'agit-il : du terrestre … qui contient son sang … du céleste qu'il n'a pas encore reçu.
Il faut que j'approfondisse mes connaissances.
Cependant, l'hostie ne présente aucun des traits caractéristiques de la vie. L'âme (anima) de Jésus ne l'a donc pas intégré.
J'en conclus que c'est son Esprit qui l'a envahi, mais est-ce celui humain de Jésus incarné ou celui de la Deuxième Personne ? En outre, Dieu Fils, étant un être spirituel, est omniprésent… pourquoi se concentrerait-il en un lieu particulier : mystère de l'incarnation.
Cela me conforte dans l'idée que l'âme et l'esprit ne sont pas des synonymes : la première est liée à notre Univers, le second perdure dans l'au-delà en continuant d'être.
Faut-il imaginer que seul l'homme est doté d'un esprit facette de sa spiritualité ?
Enfance de Jésus
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- Version n° 6 du 13-10-2024
Selon Charles Perrot : « Les récits de l'enfance de Jésus selon les Evangiles de Matthieu 1-2 et de Luc 1-2 posent de nombreux problèmes littéraires et historiques, tant leur écriture apparaît tardive, relevant plutôt du merveilleux à la manière des récits d'enfance du monde judéo-hellénistique.
Vraisemblablement basés sur des schémas de la littérature pieuse juive de type haggadah mais issus de milieux différents, ils témoignent peut-être de divergences au sein des premières communautés de disciples de Jésus, difficiles à préciser.
Ch. Perrot est un prêtre, professeur honoraire de l'Institut catholique de Paris, bibliste reconnu mondialement. Il est spécialiste du judaïsme contemporain de Jésus, est en particulier l'auteur de Jésus et l'histoire qui est devenu un livre de référence sur la question historique à propos de Jésus et du judéo-christianisme des premiers temps. Il fut doyen du chapitre de la cathédrale.
Destin de Jésus
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- Version n° 5 du 22-03-2024
A partir de sa conception, Jésus pleinement homme a suivi les pérégrinations de son environnement mélange d'évolution spontanée selon les lois de la nature et de volonté exprimée par son libre arbitre et celui des membres de son environnement : il a subi les aléas du moment et du lieu.
Il en résulte que son destin n'était pas du tout tracé d'avance et que sa vie aurait pu connaître des cheminements différents, ce qui ne l'aurait pas empêché de poursuivre sa mission (annoncer que Dieu est Père, débordant d'Amour et montrer un juste comportement) dans d'autres circonstances.
La grotte de sa naissance n'était pas une nécessité. La Croix ni même sa condamnation à mort n'étaient prédéterminées (la prédestination est incompatible avec la liberté de chacun et donc avec un Dieu Amour, mais il est incompréhensible, avec un Dieu au-delà du temps et de l'espace, qu'Il ne connaisse pas déjà le résultat de nos choix : mystère.). Pilate aurait pu prendre une autre décision comme mode de mise à mort … ou le libérer et il aurait continué sa mission.
En montant à Jérusalem, Il avait quand même l'intuition que ses critiques des autorités religieuses (pas civiles) allaient mal tourner.
Dieu ne veut pas diriger le monde. Il soutient l'existence de l'Univers, mais laisse l'évolution naturelle et le libre arbitre des humains générer les événements, les phénomènes … y compris pour Jésus.
Sacrifice
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- Version n° 6 du 20-03-2024
Pendant longtemps, les humains ont pensé que pour se concilier les bonnes grâces des dieux, il fallait leur offrir des sacrifices, souvent constitués de nourritures, mais aussi d'animaux et même d'humains. L'importance de cette pratique se traduit par un vocabulaire spécifique du mode de mise en œuvre : immolation, libation, oblation, propitiation, holocauste.
Les juifs et les musulmans ont gardé l'habitude de sacrifier des animaux.
Jésus est venu préciser que Dieu préfère la miséricorde au sacrifice et que c'est l'esprit qui est important.
Pourquoi la tradition a-t-elle repris cette notion de sacrifice pour la passion du Christ ?
Victime du cléricalisme d'alors, Il a été condamné pour des raisons politiques et, à la demande des clercs, selon la méthode de la crucifixion alors courante. Aujourd'hui, selon les pays, Il aurait subi la pendaison, la chaise électrique, l'injection létale, la fusillade, …
Il a accepté de suivre son destin d'homme jusque dans l'injustice et l'ignominie, mais Il ne l'a jamais demandé et son Père non plus ! Il ne me semble pas que Jésus ait employé ce terme : Il a évoqué une coupe à boire en prévision d'un moment difficile à vivre. Il a montré comment se comporter dans une telle situation extrême : Il est un modèle pour nous.
Faut-il penser que les premiers chrétiens n'aient pas trouvé un autre mot que celui de sacrifice issu de leur pratique habituelle ? Mais aujourd'hui la liturgie a-t-elle besoin de persévérer dans ce qui est peut-être un mal dit ?
Sources d'inspiration de Jésus
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- Version n° 3 du 03-10-2024
Une idée venue de, je ne sais qui : le Paraclet, moi, ???
Jésus affirme parfois sa volonté de faire celle de son Père. Il me semble que cela est vrai pour ce qui est du contenu du message que le Verbe est venu révéler dont l'essentiel est Dieu créateur est Père débordant d'Amour.
Par contre, j'imagine que les comportements de Jésus (compassion, douceur, subtilité, …) sont le fruit de sa liberté d'homme, compliquée par de mystérieuses interventions de Dieu Fils (miracles, devination des pensées, … ). Tout cela traduisant l'importance de l'amour des autres et donnant l'exemple de sa mise en œuvre.
C'est pourquoi Dieu Fils incarné sert de modèle pour mieux comprendre la Trinité et demande à être imité dans la manière de mener sa vie au quotidien.