Les croyances concernent ce que leurs adhérents considèrent comme des vérités, mais nombre d'entre elles sont en fait non décidables, c'est-à-dire ni démontrables, ni réfutables … ce qui explique que pour un même questionnement les réponses puissent être multiples.
Une telle croyance, qui peut s'exprimer sous la forme d'un dogme, doit cependant rester conforme à la logique et à la science. Dans le cadre d'une théorie proposant plusieurs croyances, il faut aussi que celles-ci soient cohérentes entre elles.
Ces croyances sont alors des convictions qui sont trop souvent présentées comme des certitudes.
D'autre usent de mot que l'on ne définit pas, ce qui laisse la porte ouverte à ce que l'on veut ou presque que veut dire engendré ou procède ?
Autre exemple : le concile de Trente reconnaît la valeur de la Tradition, mais n'indique pas en quoi elle consiste, ou Vatican I qui énonce l'infaillibilité pontificale lorsque le pape s'exprime "ex cathedra" sans préciser les conditions et caractéristiques de cette condition. C'est après coup que des théologiens non infaillibles (!) ont précisé des critères.
Doctrine
Loi de Dieu ou de la république ?
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- Version n° 7 du 08-10-2024
Dans l'affirmation que la loi de Dieu ne peut pas être au-dessus de celle de la république, n'y a-t-il pas un mal entendu ?
La loi de Dieu est d'aimer et cela n'est ni au-dessus ni au-dessous des lois républicaines, c'est dans un autre domaine. Il serait peut-être plus juste de parler d'Appel de Dieu à l'Amour plutôt que de loi qui respecte nettement moins bien la liberté conséquence de cet Amour …
Pour les chrétiens, il ne doit pas y avoir de gros problèmes, mais il est vrai que la charia peut rencontrer des difficultés avec la laïcité.
De son côté, le secret de la confession est un problème. Dans l'Evangile de St-Jean qui instaure le pardon des péchés, le secret n'est pas évoqué : c'est l'église qui l'a imposé rapidement semble-t-il. N'est-ce pas plus une sage règle disciplinaire de l'église plutôt qu'une loi divine ?
Dogmes ambigus
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- Version n° 10 du 08-10-2024
Utiliser un langage ouvert ou poétique pour essayer de faire percevoir un aspect de la divinité est pertinent, mais lorsqu'on veut décrire une vérité …
En résumé : certains dogmes sont contestables pour diverses raisons.
- Les scientifiquement erronés : le péché originel basé sur l'apparition de la mort avec la faute d'un premier homme …
- Les illogiques : Jésus pleinement homme, mais sans père biologique.
- Les autoproclamés : infaillibilité pontificale ou des conciles, fruit du "charisme particulier" des évêques.
- Les fragiles : Immaculée Conception qui évite la concupiscence à Marie.
Cohérence des dogmes …
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- Version n° 3 du 22-03-2024
Cela ne fait pas 2000 ans que l'homme fait de la théologie, s'interroge et répond comme il peut : cela fait plusieurs millions d'années ! Il a souvent mal compris, y compris dans l'Ancien Testament et probablement partiellement dans le Nouveau Testament, mais pourquoi la tradition catholique serait-elle infaillible : ses concepteurs n'ont-ils pas eu la liberté de se tromper ?
Il est des questions dont la raison admet qu'elle ne peut recevoir de réponse sans qu'elle soit heurtée (la création est le fait de Dieu, mais d'où vient-Il ? ou le libre-arbitre ou l'immortalité de l'âme), d'autres méritent d'être argumentées même si c'est d'avouer que l'on n'en sait rien et que l'on est alors, jusqu'à preuve du contraire, dans la partie volonté de la Foi.
Pour la cohérence, je demande que l'on explique comment la théologie concilie le péché originel, source de la concupiscence-tentation, et la liberté de Marie (je ne doute pas de cette dernière puisqu'elle est une conséquence de l'Amour), mais l'autre versant … Jésus l'a-t-il évoqué ?
Des adultes ne doivent pas hésiter à s'aventurer aux franges de la connaissance, là où l'on frôle l'inconnu, le nouveau, … (la périphérie ?) : il ne se comporte pas en naïf enfant.
Démons …
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- Version n° 7 du 08-10-2024
"Les anges ont une connaissance immédiate et évidente de Dieu"… et Satan l'a rejeté ? Comment comprendre que Lucifer ait pu connaître Dieu et décider de renoncer à son Amour … cela dépasse notre entendement ! Faudrait-il craindre d'être déçu lorsque nous arriverons en présence de Dieu ?
Dans les Evangiles, Jésus, à de nombreuses reprises, chasse des démons possédant des malheureux. De nos jours, on n'en entend plus guère parler : que sont-ils devenus, sous quelle forme faut-il les imaginer ?
De nos jours, il y a encore des exorcismes, mais rarement. Il y avait probablement des dérèglements psychosomatiques attribués à des démons.
Cette rébellion me paraît autrement plus importante que la gourmandise d'Adam, premier homme à la conscience probablement bien limitée … mais c'est un autre sujet d'interrogation !
Exactitude des Evangiles …
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- Version n° 8 du 07-10-2024
C'est à partir de notre propre histoire que l'on imagine ce qui se trouve au-delà des mots d'un texte : on les comprend à sa façon.
Les évangiles ont été rédigés, quelques dizaines d'années après les faits (avez-vous une idée bien assurée de ce que vous faisiez il y a 50 ans ?). Leur expression est compliquée par un discours prononcé en araméen, écrit en grec, puis traduit en latin, enfin lu en français, suivi des ajouts de la tradition orale avec ses déformations et des erreurs ou enjolivures des copistes successifs … joyeux problème de communication ! On arrive à des interprétations plausibles qui n'empêchent pas la prudence quant à leur vérité absolue.
Il existe une série d'autres évangiles qui racontent la vie de Jésus, mais qui présentent des différences significatives dans les faits rapportés. C'est devant cette prolifération que l'église a décidé de faire un tri en classant apocryphes (Jacques, Barnabé, … ) en particulier ceux qui semblaient avoir ajouté du merveilleux à la réalité. Elle a déclaré “authentiques” les quatre qui étaient les plus usités, mais cela ne garantit pas qu'ils ne contiennent pas aussi quelques erreurs et ajouts créatifs. Comme l'Ancien Testament, mais avec moins d'incertitudes, on ne peut les prendre pour historiques à cent pour cent … ce n'est d'ailleurs pas leur objectif.
Je pense que Jean est le plus proche de ce Jésus a voulu faire comprendre, mais qu'il l'a traduit avec ses phrases et ses mots, même quand il les Lui a attribués. Matthieu, pour convaincre des juifs, a souligné les concordances avec l'Ancien Testament, mais faut-il toujours le croire ? Marc, compte tenu du tempérament de Pierre, ne doit pas avoir inventé grand-chose : il est très factuel. Luc précise qu'il a compilé ce qu'on lui a dit.
Même dans ces textes, on ne peut plus considérer qu'ils sont "paroles d'Evangile" : leurs auteurs ont gardé leur liberté … de se tromper sur des points le plus souvent mineurs : il faut en retirer la substantifique moelle.