Lorsqu'une science ne peut plus être critiquée … elle n'est plus une science, mais un dogme plus ou moins figé.
La théologie est une discipline (forcément très hypothétique) qui peut et doit toujours progresser et c'est en la poussant dans ses retranchements que peuvent surgir de nouveaux bourgeons. Je peux critiquer la discipline sans remettre en cause son objet : Dieu lui-même !
De par cet objet même, elle commence là où s'arrêtent toutes les autres (philosophie, sociologie, psychologie, physique, archéologie, … ) : elle doit en tenir compte et s'adapter lorsque son territoire antérieur est rogné par le développement des connaissances (ex : la Genèse est devenue une allégorie que St-Paul prenait pour une réalité et en tirait des conséquences qui, à l'époque, paraissaient logiques).
L'humilité n'est pas la servilité et elle est requise dans toutes les sciences dont chacune, aujourd'hui, est le fruit du travail de millions de chercheurs au fil des ans : la théologie n'y déroge pas.