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Pour la mécanique quantique, l'espace est uniforme en tout point. Pour la relativité générale, l'espace-temps peut être déformé localement par la masse. Inconciliable ?
Ne peut-on considérer que la masse d'une particule élémentaire étant aussi minuscule que réelle, la déformation qu'elle provoque est réelle, mais imperceptible et négligeable.

Des théories scientifiques considèrent que le temps est symétrique entre le passé et l'avenir : par exemple, l'équation de Schrödinger permet théoriquement de connaître la fonction d'onde à tout moment du passé et du futur.
De son côté, l'observation de la nature montre qu'elle est, le plus souvent, en évolution irréversible (l'entropie) : la flèche du temps.
Son origine peut être située au Big Bang. Depuis il s'écoule apparemment linéairement et on voit mal comment il pourra s'arrêter lorsque toutes les étoiles seront éteintes …
Mais pourquoi la réalité devrait-elle satisfaire toutes les déductions logiques d'une expression mathématique ? Cette dernière n'est qu'un outil aussi commode que performant. Elle permet de prévoir des comportements, mais pas d'exprimer la réalité.

Le monde bouddhiste pense que le temps décrit un cycle, ce qui permet d'éluder la question de son commencement … mais pas de l'origine de ce cycle ! Pourquoi les bouddhistes ne prétendraient-ils pas que le cycle est tellement long que 15 milliards d'années paraissent linéaires comme une tangente en un point d'un cercle ?

L'idée d'un univers qui recommencerait un cycle après un Big Grunch confond la concentration de matière qui en résulterait en constituant un unique trou noir avec la boule d'énergie du Big Bang : les contenus de ces micro espaces ne sont pas les mêmes.
Cependant, rien n'empêche d'imaginer que, par je ne sais quel processus, une telle densité provoque une transformation de la matière en … énergie et on se retrouve avec un nouveau Big Bang ! Qui vivra verra !