La théologie se préoccupe des thèmes qui concernent la divinité. Les nombreuses interrogations qu'elle étudie sont souvent (toujours ?) du type {tooltip}indécidable{end-texte} Une déclaration qui est indémontrable et irréfutable est dite indécidable.{en-tooltip}.
Chaque groupe humain va développer sa religion : parmi les nombreuses réponses que l'on peut imaginer à ces questions existentielles, certaines vont être sélectionnées d'une manière plus ou moins réfléchies et devenir des croyances.
Leur ensemble doit former un jeu cohérent de propositions dont elle va penser et affirmer qu'elles sont la vérité : ses dogmes.
Toute question dont la réponse est univoque n'a aucune raison d'y figurer. Toute affirmation dogmatique doit être du type indécidable sinon elle enfonce une porte ouverte !
Chaque religion en déduira un jeu de pratiques à observer pour satisfaire la divinité.
Une difficulté surgit lorsqu'une d'elles, par la suite, trouve une explication qui l'infirme (par ex. : la Terre, centre de l'Univers confronté à sa position de simple satellite du Soleil ou la vision d'un monde statique immuable face à la théorie de l'évolution) : il faut négocier le virage en bousculant la confortable tradition !
Pour éviter une telle situation, une sage religion ne devrait exprimer que des convictions compatibles avec les connaissances du moment et non des dogmes immuables.
Israël a perçu que Dieu est unique et créateur,
le bouddhisme prône la compassion qui console,
l'islam, la miséricorde qui pardonne,
le christianisme adopte tout cela
en y rajoutant la joie d'être divinisé en unissant tous les hommes à Dieu dans l'Amour.