Trinité et évolution
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- Version n° 5 du 05-03-2025
Notre Univers s'est développé en quatre phases qui ont été générées par Dieu, mais chacune d'elle par une Personne différente … me semble-t-il.
La concrétisation de notre Univers est l'œuvre du Père qui lance la création avec le temps, l'énergie matérialisable et les forces qui pilotent le changement.
Le processus de la transformation de l'énergie en matière ou le pourquoi de quatre forces ou la fin du temps restent mystérieux.
Ces propriétés sont des faits dont on ne connait pas la raison, sinon qu'elles sont le fruit de la volonté du Père.
L'apparition de la vie est le résultat de l'insufflation, par le Paraclet, du métabolisme et de la mitose de la cellule.
Le phénomène de l'apparition d'une âme accompagnant le don de la vie est inexplicable autrement que par le souci d'élargir les possibilités des êtres créés.
Les attitudes à adopter face à la perception de l'autre sont à copier sur celles du Fils incarné.
L'aptitude élargie de l'âme crée l'apparition de l'échange entre l'individu et son environnement puis avec son alter ego.
Le chemin vers l'amorisation est suggéré par la Trinité qui donne l'esprit capable de réflexion et de libre arbitre.
Cette ouverture vers soi-même ouvre la porte à l'introspection cependant que la prise de conscience du surnaturel permet le dialogue avec la Divinité.
Mystères
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- Version n° 7 du 03-10-2024
Il existe deux types de mystères : certains sont incompréhensibles, d'autres sont indécidables.
Pour illustrer les incompréhensibles, il y a les phénomènes qui conduisent une contradiction dans le raisonnement, une aporie. Typiquement, il y a le fait que lorsque nous pensons qu'il y a une création, il lui faut un créateur, mais qui doit être incréé : rapprochement qui dépasse notre entendement.
Les indécidables sont les déclarations qui ne sont ni démontrables, ni réfutables et, le plus souvent, on peut raisonnablement énoncer la vérité inverse qui présente le même caractère.
Nombre de dogmes sont de ce type.
L'un comme l'autre expriment des convictions et non des certitudes.
Miséricorde et compassion
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- Version n° 3 du 13-10-2024
Ces deux mots me paraissent entachés d'une connotation légèrement négative …
Pour pouvoir exercer la miséricorde, cela suppose, en effet, qu'auparavant qu'il y ait eu une faute. Il ne s'agit pas, pour autant, de minimiser son importance dans le dessein de Dieu ou d'en sous-estimer la difficulté d'en faire preuve nous-même.
La compassion, pour sa part, suppose une peine préalable qu'il s'agit de ressentir, par empathie, à l'image de celui ou celle qui en souffre : elle ne sous-tend pas explicitement qu'il faille agir pour la soulager … Elle est de l'ordre de l'émotion – peut-être par projection sur notre propre personne plutôt que, vraiment, dans le souci de l'autre.
L'une et l'autre ont une base plus profonde et plus essentielle qui est l'amour de l'autre.
Croyances
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- Version n° 3 du 14-10-2024
Il est des thèmes qui relèvent des capacités de notre conscience et de notre intelligence, de se poser des questions sans réponse évidente. Même en posant des hypothèses de départ plausibles, le raisonnement peut ne conduire à aucune conclusion claire : il reste une part de mystère à laquelle les croyances tentent d'apporter des réponses.
Parmi ces croyances, certaines sont illogiques parce que insuffisamment réfléchies : il faut les éliminer.
L'hypothèse du Big Bang se développant selon les lois de la physique paraît juste puisque les conséquences sont vérifiables, mais cela ne dit rien de sa génération, de son origine … en somme d'où vient la création ? Les deux hypothèses les plus fréquentes sont un Dieu ou le néant, mais dans un cas comme dans l'autre, on n'a fait que repousser la question, car d'où émergent alors Dieu et le Néant ? De fait, s'ils sont l'un ou l'autre créateur … il faut les admettre incréés : c'est tout aussi inéluctable qu'incompréhensible. On est face à un mystère qui conduit beaucoup à ne pas y penser (les indifférents), d'autres à ne pas trancher (les agnostiques) et un dernier groupe à croire en un Dieu (les croyants) ou au Néant (les athées). A noter qu'accepter, comme ces derniers, une création sans créateur me paraît d'une logique qui m'échappe. Pour les croyants, ne pas comprendre n'est pas forcément illogique !
Admettre un créateur est logique même si on ne peut imaginer comment il s'est créé. On peut alors affirmer qu'il a une intelligence très supérieure pour avoir imaginé un système, aussi simple qu'une poignée de particules gouvernées par quelques lois très simples, pilotant toute l'évolution de l'univers pendant des milliards d'années et conduisant à l'apparition de la vie, invraisemblable château de cartes ayant fait apparaître la sensation puis la sensibilité, les sentiments et la compréhension avant la conscience accompagnée du couple du bien et du mal.
On ne peut pas en dire beaucoup plus, mais on peut continuer de poser des hypothèses … S'il est Aimant, il est logique qu'il aime sa fantastique création et dans le cas de la créature consciente, parce qu'il n'y a pas d'amour sans respect de la liberté de l'autre qui doit donc pouvoir se trouver à choisir entre des options tentantes, cela l'oblige à lui donner la liberté de conscience et donc la possibilité de faire le mal … ce que l'expérience vérifie.
Déchristianisation
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- Version n° 5 du 18-10-2024
Il me semble qu'il y a une confusion entre déchristianisation et désaffection de la pratique. Le message essentiel apporté par Jésus est que Dieu est Père Aimant. L'Amour est l'essentiel et il n'y a rien de mieux que lui : n'est-ce-pas ce que pense encore une large majorité des humains ? Beaucoup sont chrétiens, mais trop souvent sans le savoir.
L'organisation de notre église catholique et les rites de son culte ont été élaborés il y a quelques siècles à une époque où le niveau d'éducation du "peuple" était très limité : le clergé pouvait dicter les comportements : cela ne peut plus fonctionner dans le monde développé où le niveau culturel des clercs n'est plus supérieur à celui des laïcs. Cette époque était aussi celle d'une société, non démocratique, très hiérarchisée. L'église n'a pas échappé aux paradigmes d'alors.
Vatican II a vu juste, mais il y a encore bien des "décrets de mise en œuvre" à édicter … La difficulté est qu'il lui faut s'adapter à tous les types de culture de la planète et à chaque homme, ce qui ne peut relever d'une approche centralisée et unique, à moins de proposer une offre sans saveur (comme beaucoup de cuisine internationale !).
Certains ont besoin de guides assez précis (des rites qui les aident), pour d'autres une compréhension claire des finalités du message évangélique est (presque) suffisant pour leur permettre d'exercer leur libre arbitre.
Pour se consoler, on peut se dire qu'il y a 100 ans, les hommes politiques montraient le chemin à la foule, maintenant, ils se démènent pour se maintenir à la tête du cortège sans savoir quelle direction ce dernier va choisir à chaque bifurcation !