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Il n'y a pas d'amour sans respect de la liberté de l'autre. Puisque nous croyons que Dieu n'est qu'Amour pour l'homme, Il lui donne donc sa liberté (le libre arbitre).

Celle-ci s'exprime lorsqu'on est face à une interrogation dont la réponse n'est pas évidente : il faut choisir entre des alternatives équivalentes (pile ou face d'une pièce) ou dans le brouillard (lorsqu'il n'y a aucune réponse certaine : existe-t-il un créateur, mais alors qui l'a créé ?).

Je crois que Dieu peut aussi, au plus profond de nous-mêmes, nous donner des indices de qui Il est, mais cela ne peut pas être démontrable … sinon il n'y a plus de liberté et alors plus d'amour ! La foi me semble relever de ce dernier aspect : certains y répondent par l'athéisme (il n'y a rien) ou l'agnosticisme (peut-être que oui, peut-être que non) ou par l'adhésion (je décide, par ma volonté et soutenu par la grâce, de croire … avec des nuances selon que l'on est simplement déiste ou chrétien, voire catholique).

Si la foi n'est pas une certitude, mais une conviction, elle n'est pas pour autant illogique, simplement indécidable, c'est-à-dire indémontrable et irréfutable : c'est le rôle de l'intelligence qui cherche à cerner le problème … sans fin.

La volonté sera nécessaire, dans les moments de doute, pour persévérer.

La théologie et la philosophie aident à penser plus juste, mais aimer activement ceux qui nous entourent est le meilleur et le plus simple moyen de concrétiser sa foi.