Si ma foi est une conviction profonde, ce n'est pas une certitude, ce qui fait qu'on peut se définir comme un croyant agnostique ... On essaye de comprendre les enseignements officiels en gardant à l'esprit le doute scientifique ou philosophique.
Les évangélistes ont eu une attitude "marketing" (avant l'heure et en prenant ce mot dans son sens le plus noble) en adaptant leur argumentation à leur "cible" quitte à forcer un peu le trait. En outre, relatant des faits au mieux 50 ans après leur survenue, leur mémoire peut être un peu défaillante (je m'imagine dans le rôle).
Un miracle de l'époque peut devenir explicable, mais il était alors signifiant pour faire comprendre le message : c'est ce dernier qui est important et non son illustration.
Je pense qu'il y a des degrés (pas de valeur) dans la foi : croire en un créateur ⇒ croire qu'il est émetteur d'Amour ⇒ croire que Jésus est Fils et Dieu ⇒ croire que le catholicisme est la religion qui est la moins éloignée de la vérité … tout en n'ayant pas fini de secouer la poussière de ses enseignements trop souvent présentés comme des certitudes et non le point de la compréhension du moment.