Croyances
Agnostiques et athées
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- Version n° 6 du 20-10-2024
J'ai l'impression de connaître plus d'indifférents et d'agnostiques déniant à toutes religions de détenir LA vérité, que d'athées niant tout créateur.
Il faut dire que jusqu'à Vatican II, le catholicisme n'a pas trop donné l'exemple de la douceur (intolérance, guerres de conquête de l'islam, croisades, pogroms, inquisition, … ).
Une nuance : la volonté d'épanouir sa personnalité, son individualité, courante dans nos pays (fruit de l'éducation croissante) se réalise dans une démarche d'autonomie (pas d'indépendance : il faut être réaliste !) qui peut ne prendre en compte que ses proches. C'est un individualisme pas tout à fait universel !
Je me demande, parmi cette majorité qui nous entoure et au sein de laquelle l'Esprit souffle aussi, quelle est la parcelle nouvelle de vérité à découvrir …
Créateur
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- Version n° 7 du 18-10-2024
Lorsqu'on s'interroge sur l'univers, la philosophie nous conduit à penser que puisque l'on perçoit qu'il y a une création, il faut nécessairement un créateur, mais on bute alors sur un incompréhensible : il faut que ce soit un créateur incréé … il nous faut vivre avec cette énigme.
Des athées pensent l'univers jaillit du néant, mais quelle différence font-ils alors avec un créateur ? De plus qui est alors à l'origine du néant et on retombe sur l'incréé du néant : on n'a rien résolu !
Lorsqu'on s'interroge alors sur la nature de ce créateur, la science nous montre que le fonctionnement de l'univers est intelligible et que donc son concepteur est intelligent.
En effet, la découverte des lois qui pilotent la matière (mécanique quantique et relativité générale) montre qu'à partir de seulement 5 particules élémentaires stables dans le temps soumises à l'action de 4 forces, (une sorte de Lego de 5 pièces s'assemblant de 4 manières différentes) on peut comprendre comment passer d'un atome initial à la coopération de l'intelligence collective.
On peut même ajouter que cette intelligence est fabuleuse, car elle a été capable de concevoir un système d'une simplicité renversante. C'est un constat aussi incontestable que peut l'être la science elle-même.
Si on s'interroge sur les autres "propriétés" de ce créateur aussi énigmatique qu'intelligent, on entre dans le monde incertain de la théologie dont les déclarations sont l'expression de convictions ou hypothèses indémontrables et irréfutables. Elles varient selon les religions et même selon chaque individu qui s'y plonge.
La révélation, à laquelle on adhère aussi par la foi, nous conduit à admettre d'autres caractéristiques de ce créateur, mais sans que cela soit absolument convaincant, car il reste des contradictions dont Amour vs Mal …
Ce créateur a certes conçu ce système aussi simple que fabuleux, mais, Il continue de vouloir cet Univers tout en respectant son évolution qui lui échappe partiellement par le libre arbitre qu'Il donne à certaines de ses créatures. Il reste cependant son créateur en continu.
Il faut pousser la raison le plus loin possible puis passer au "croire" à ??? : l'église propose sa conviction qu'elle ne peut dire être une certitude.
Déchristianisation
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- Version n° 5 du 18-10-2024
Il me semble qu'il y a une confusion entre déchristianisation et désaffection de la pratique. Le message essentiel apporté par Jésus est que Dieu est Père Aimant. L'Amour est l'essentiel et il n'y a rien de mieux que lui : n'est-ce-pas ce que pense encore une large majorité des humains ? Beaucoup sont chrétiens, mais trop souvent sans le savoir.
L'organisation de notre église catholique et les rites de son culte ont été élaborés il y a quelques siècles à une époque où le niveau d'éducation du "peuple" était très limité : le clergé pouvait dicter les comportements : cela ne peut plus fonctionner dans le monde développé où le niveau culturel des clercs n'est plus supérieur à celui des laïcs. Cette époque était aussi celle d'une société, non démocratique, très hiérarchisée. L'église n'a pas échappé aux paradigmes d'alors.
Vatican II a vu juste, mais il y a encore bien des "décrets de mise en œuvre" à édicter … La difficulté est qu'il lui faut s'adapter à tous les types de culture de la planète et à chaque homme, ce qui ne peut relever d'une approche centralisée et unique, à moins de proposer une offre sans saveur (comme beaucoup de cuisine internationale !).
Certains ont besoin de guides assez précis (des rites qui les aident), pour d'autres une compréhension claire des finalités du message évangélique est (presque) suffisant pour leur permettre d'exercer leur libre arbitre.
Pour se consoler, on peut se dire qu'il y a 100 ans, les hommes politiques montraient le chemin à la foule, maintenant, ils se démènent pour se maintenir à la tête du cortège sans savoir quelle direction ce dernier va choisir à chaque bifurcation !
Croyances
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- Version n° 3 du 14-10-2024
Il est des thèmes qui relèvent des capacités de notre conscience et de notre intelligence, de se poser des questions sans réponse évidente. Même en posant des hypothèses de départ plausibles, le raisonnement peut ne conduire à aucune conclusion claire : il reste une part de mystère à laquelle les croyances tentent d'apporter des réponses.
Parmi ces croyances, certaines sont illogiques parce que insuffisamment réfléchies : il faut les éliminer.
L'hypothèse du Big Bang se développant selon les lois de la physique paraît juste puisque les conséquences sont vérifiables, mais cela ne dit rien de sa génération, de son origine … en somme d'où vient la création ? Les deux hypothèses les plus fréquentes sont un Dieu ou le néant, mais dans un cas comme dans l'autre, on n'a fait que repousser la question, car d'où émergent alors Dieu et le Néant ? De fait, s'ils sont l'un ou l'autre créateur … il faut les admettre incréés : c'est tout aussi inéluctable qu'incompréhensible. On est face à un mystère qui conduit beaucoup à ne pas y penser (les indifférents), d'autres à ne pas trancher (les agnostiques) et un dernier groupe à croire en un Dieu (les croyants) ou au Néant (les athées). A noter qu'accepter, comme ces derniers, une création sans créateur me paraît d'une logique qui m'échappe. Pour les croyants, ne pas comprendre n'est pas forcément illogique !
Admettre un créateur est logique même si on ne peut imaginer comment il s'est créé. On peut alors affirmer qu'il a une intelligence très supérieure pour avoir imaginé un système, aussi simple qu'une poignée de particules gouvernées par quelques lois très simples, pilotant toute l'évolution de l'univers pendant des milliards d'années et conduisant à l'apparition de la vie, invraisemblable château de cartes ayant fait apparaître la sensation puis la sensibilité, les sentiments et la compréhension avant la conscience accompagnée du couple du bien et du mal.
On ne peut pas en dire beaucoup plus, mais on peut continuer de poser des hypothèses … S'il est Aimant, il est logique qu'il aime sa fantastique création et dans le cas de la créature consciente, parce qu'il n'y a pas d'amour sans respect de la liberté de l'autre qui doit donc pouvoir se trouver à choisir entre des options tentantes, cela l'oblige à lui donner la liberté de conscience et donc la possibilité de faire le mal … ce que l'expérience vérifie.
Miséricorde et compassion
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- Version n° 3 du 13-10-2024
Ces deux mots me paraissent entachés d'une connotation légèrement négative …
Pour pouvoir exercer la miséricorde, cela suppose, en effet, qu'auparavant qu'il y ait eu une faute. Il ne s'agit pas, pour autant, de minimiser son importance dans le dessein de Dieu ou d'en sous-estimer la difficulté d'en faire preuve nous-même.
La compassion, pour sa part, suppose une peine préalable qu'il s'agit de ressentir, par empathie, à l'image de celui ou celle qui en souffre : elle ne sous-tend pas explicitement qu'il faille agir pour la soulager … Elle est de l'ordre de l'émotion – peut-être par projection sur notre propre personne plutôt que, vraiment, dans le souci de l'autre.
L'une et l'autre ont une base plus profonde et plus essentielle qui est l'amour de l'autre.